Car si pour elle, les opérateurs ont mené à bien les objectifs qui leur étaient fixés dans le cadre du plan de déploiement de la Fibre, il demeure un certain nombre de problématiques à régler et notamment celui de la qualité des raccordements opérés par les sous traitants des opérateurs, régulièrement voués à des dysfonctionnements sévères.
Et au-delà de l’aspect purement technique, il en va de même de la réputation des opérateurs, au risque de mettre à mal la confiance accordée par les abonnés, forcément plus réticents à adhérer à un changement de technologie et à la substitution par un réseau de référence en mode fibre, cette mutation représentant pour la filière un investissement de 8,3 milliards, sur un budget global de 14,3 milliard d’euros.
Or, et c’est le constat effectué par la Présidente de l’ARCEP, près de 20 à 30% des raccordements effectués « ne se passent pas bien » selon ses propres termes, voire sont « en échec », avec « des défauts de qualité, ce qui est totalement inacceptable » alors que le réseau devrait « apporter toutes les promesses technologiques qui étaient initialement prévues ».
Une situation qui tient pour beaucoup à ses yeux des opérateurs commerciaux mais également au système STOC et a engagé l’ARCEP sur la voie de la mise en place d’un recueil de données relatives au suivi de bout en bout, du déploiement par les opérateurs et leurs partenaires.