Alors que le réseau commercial des opérateurs fonctionne depuis le mois de décembre 2020, les réseaux physiques se font quelque peu attendre notamment au coeur de certaines agglomérations.
Et c’est le cas de la Ville de Paris, qui s’est trouvée confrontée à une frilosité de la part d’un certain nombre d’élus écologistes, qui se sont clairement positionnés en faveur d’un moratoire afin de connaître la réelle portée de cette nouvelle technologie, sur l’environnement comme la santé.
Une consultation citoyenne nécessaire mais pénalisante en termes de délais.
Si le moratoire requis n’a finalement pas eu lieu, la décision d’ouverture physique du réseau a été subordonnée par la décision du Conseil de Paris consécutive à une consultation citoyenne, qui a régularisé la situation il y a quelques jours, permettant ainsi l’accès aux abonnés, dans l’agglomération intra muros.
Si Orange semble rencontrer quelques retards, Free de son côté laisse entendre l’accès à ce réseau, à l’ensemble des parisiens, d’ici la fin de la semaine ou début de semaine prochaine grand maximum.
C’est tout du moins ce qu’a sous-entendu Thomas Reynaud pour Iliad, sur BFM Business hier matin, selon lequel l’accès au service se ferait « dans les prochains jours, ce week-end ou au tout début de la semaine prochaine « . Précisant qu’il y avait à l’heure actuelle « une demande très forte par les parisiens concernant ce réseau mobile à très haut débit qui permettra également de désengorger le réseau 4G dans les zones denses « .
Du côté de Orange, l’ouverture du réseau semble quelque peu retardée, mais les deux opérateurs n’utilisent pas les mêmes bandes de fréquences ; ce qui les distingue d’un point de vue technique, mais génère surtout quelques différences de langage entre Stéphane Richard et Xavier Niel.