La miniaturisation des call-centers au sein d’appartements privés, c’est un secret de polichinelle plus ou moins savamment gardé par Free depuis l’année 2020.
Au coeur de l’idée, pour le moment au stade expérimental, une petite dizaine d’appartements parisiens au sein desquels des équipes réduites, qui permettent de palier aux grandes infrastructures ; un projet qui, en pleine pandémie pouvait paraître astucieux mais au final génère quelques inquiétudes au sein des équipes mais surtout des instances syndicales, qui s’inquiètent de l’impact du projet sur le recrutement et le plein emploi.
Car s’il devait se révéler une réussite, le modèle serait exporté vers plusieurs grandes agglomérations, jusqu’à atteindre une trentaine de centres.
Un projet à « contre l’emploi ? »
Du côté de Xavier Niel, qui auditionnerait régulièrement ces centres, aucune perte d’emploi ne serait à déplorer à plus ou moins court terme, ce que démentent quelques instances représentatives du personnel, dénonçant de leur côté une uberisation des centres d’appel.
« Il s’agit d’une expérimentation qui concerne moins de 5% de nos abonnés, dans la continuité des différentes expérimentations autour du support que nous avons fait ces dernières années (…) avec le concours de nos collaborateurs, notamment sur les centres de support, qui sont ainsi pleinement associés à nos projets. Depuis sa création, le groupe a internalisé en grande partie le support aux abonnés. Bien sûr il peut exister comme partout des résistances au changement, même si celui-ci a pour unique but d’améliorer la qualité de nos services » s’est-on exprimé du côté du Groupe Iliad auprès du magazine Capital, argumentant au contraire sur un redynamisation de l’emploi.
Source Capital.
Un commentaire
Comme le devialet encore une idée au rabais digne d’un fournisseur locost ces ce que je pensse de free depuis que j’ai un devialet qui prend la poussière