Le feuilleton Mediapro / LFP / Canal+ s’éternise avec une nouvelle revendication (prévisible) de la part de l’opérateur de Xavier Niel qui entend lui aussi bénéficier d’une baisse significative du montant des droits qu’il paie pour la retransmission (pour partie) des matchs de Ligue 1.
Et ce montant n’est pas symbolique puisqu’il s’élève à pas moins de 41,8 millions d’euros par saison jusqu’en 2024 !
Un marasme économico-judiciaire qui s’enlise malgré les décisions récentes.
Il faut dire que deux instances judiciaires sont d’ores et déjà en cours, engagées par la chaîne cryptée, qui n’avait pas apprécié payer le tribut de la situation initiée par le désastre Téléfoot et Free n’entend pas être le larron de la foire en payant plein pot les droits mis à sa charge par la Ligue pour redonner un semblant d’équilibre à ce que l’on peut qualifier de déroute financière.
Thomas Reynaud aurait donc par voie de conséquence, attiré l’attention de la Ligue sur le simple fait que les promesses non tenues par Téléfoot, auraient gonflé artificiellement le montant des droits en promettant une programmation particulièrement attractive … qui n’a pas tenu toutes ses promesses, loin de là !
Une situation d’autant plus obérée que la détention des droits avec Canal+ ne lui garantit aucune exclusivité initiant par la même une baisse d’attractivité par rapport à sa principale concurrente ; autant d’arguments pour que la Ligue s’engage sur la voie d’un rabattage des cartes, ce à quoi elle refuse d’accéder.
Il s’agit là d’un rebondissement supplémentaire dans ce dossier, qui prend Le lentement mais sûrement, des allures de saga.