L’Agence Nationale des Fréquences Radioélectriques vient de publier en marge de son observatoire mensuel, une synthèse des premières autorisations de sites accordées aux opérateurs de téléphonie mobile pour déployer leur réseau 5G, au coeur des grandes métropoles comme des territoires plus reculés.
Et à la fin de la semaine passée, ce sont 15 901 sites 5G qui ont fait l’objet d’une attribution d’autorisation par l’ANFR dans le cadre des dossiers déposés par les opérateurs, qui décideront d’eux-mêmes de la date d’activation de leurs sites.
L’ensemble des demandes qui ont été formulées, ont fait l’objet d’une consultation préalable des grands comptes usagers de manière à s’assurer de la compatibilité de leur requête avec les fréquences déjà existantes et éviter ainsi les interférences.
En matière de territoire, les milieux et ruraux sont équitablement concernés et ne devraient faire l’objet d’aucune discrimination lors de l’activation des antennes 5G par les opérateurs, ce qui concerne aujourd’hui pas moins de 100 000 habitants pour 40 villes.
Ces autorisations ont été accordées dans trois bandes de fréquences, qui ont des propriétés différentes en portée et en débit comme :
- les bandes 700 MHz et 2,1 GHz, dites « bandes basses », actuellement utilisées par les opérateurs pour leurs réseaux 3G ou 4G ; ces bandes étant « neutres » technologiquement, elles peuvent également accueillir la technologie 5G ;
- la nouvelle bande 3,5 GHz, dont les licences ont été attribuées aux opérateurs par l’ARCEP le 12 novembre dernier.
Ces premières autorisations sont réparties de la manière suivante :
- 11 770 sites 5G autorisés dans la bande 700 MHz ;
- 5 000 sites 5G autorisés dans la bande 2100 MHz ;
- 1 092 sites 5G autorisés dans la bande 3,5 GHz.
L’intégralité du communiqué est disponible sur le site de l’ANFR.