Et au cœur de cette action, engagée devant le Tribunal de Commerce de Paris, la subvention des téléphones mis à la disposition des abonnés dans le cadre de leurs abonnements.
Une manière pour l’usager de souscrire certes mais surtout, à son sens, de bénéficier d’un téléphone souvent à un coût plus avantageux.
Mais ce qui dérange Free une nouvelle fois (ce qui était également le cas avec SFR ou bien Orange précédemment), c’est la manière de faire ; l’opérateur de Xavier Niel estimant que cette pratique se révélait être anti-concurrentielle et déloyale, ce que révèle l’Express.
Cette pratique, et Free n’en démord pas, qui revient en effet à souscrire un abonnement téléphonique tout en faisant l’acquisition du terminal, serait ni plus ni moins qu’un artifice, dissimulant « un crédit à la consommation et une pratique trompeuse » lui causant dans le même temps, un préjudice conséquent évalué à 612,5 millions d’euros par l’opérateur.
Une nouvelle passe d’armes judiciaire, qui s’inscrit dans le prolongement de la guerre à laquelle se livrent les opérateurs entre eux ; Bouygues ayant fait l’objet d’une cuisante première condamnation il y a quelques semaines dans le cadre des conventions d’itinérance.