La révélation du piratage de l’application Whatsapp avait été révélé en mai dernier. Facebook et l’entité Whatsapp qui lui appartient ont déposé une plainte contre NSO Group en juin 2019.
La raison invoquée par Facebook : NSO Group se serait servi des serveurs Whatsapp aux Etats-Unis mais aussi dans d’autres pays pour y installer un malware pour effectuer de la surveillance. Cela concernerait pas moins de 1 400 mobiles.
Un rapport produit par Whatsapp fait mention d’un système de rétro-ingénierie au sein de l’application ainsi que du développement d’un programme pour favoriser un trafic réseau Whatsapp. Le but étant de transmettre un code malveillant non détectable qui transitent par les serveurs Whatsapp.
Selon des experts en cybersécurité Citizen Lab, l’attauqe aurait concerné environ 100 membres de la société civile, dont des défenseurs des droits de l’homme, avocats et journalistes.
Ce serait donc la société israélienne NSO Group qui serait à l’origine de cette attaque. Leader mondial dans le secteur de la cyberintelligence, NSO Group est en grande partie associé au spyware Pegasus, utilisé par des agences d’espionnage mais aussi gouvernementales.
NSO Group a précédemment nié toute implication dans l’attaque. […] Notre enquête a révélé le contraire. Désormais, nous cherchons à tenir NSO Group pour responsable en vertu des lois fédérales et des États-Unis, y compris la Computer Fraud and Abuse Act (ndlr : sur la sécurité des systèmes d’information
Will Cathcart, vice-président Whatsapp
Source : Generation NT