Réunion de famille à l’ARCEP hier, qui a invité une vingtaine de confrères européens à un tour de table du projet d’attribution de la bande 3490-3800 GHz, préalablement aux joutes qui doivent s’engager cet automne entre les opérateurs.
Cette invitation entrait dans le cadre de la consultation publique fixée entre le 15 juillet dernier et qui a vu son terme intervenir mercredi 4 septembre.
Pour rappel, le document relatif à la consultation publique est disponible ici.
L’objectif de cette consultation ? s’inscrire au coeur d’un projet européen inscrit dans le code idoine et en application depuis la fin de l’année 2018 mais également tirer un bilan des différentes consultations qui ont eu lieu sur le projet ainsi que sa rédaction.
Ont donc été conviés les représentants venus : d’Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Lettonie, Hollande, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Slovénie et Suède.
Un projet collaboratif qui dépasse la dimension nationale… et pour cause.
La rédaction de ce projet a été de longue haleine, sur la base d’auditions des opérateurs en lice comme des différents intervenants publics, mais également en tentant de tirer les leçons des exemples italiens, allemands ou anglo-saxons qui ont rencontré quelques écueils qu’il serait souhaitable d’éviter en France.
« Une dynamique collaborative et en amont de l’attribution des fréquences » selon l’ARCEP dans son communiqué de presse, précisant que « cette rencontre a permis un échange particulièrement fructueux entre les participants à un moment clé du processus ».
A l’issue de ces consultations, l’ARCEP entend enfin soumettre le projet tant attendu au Gouvernement et lancer les premières hostilités entre les opérateurs.
Source : communiqué de presse ARCEP.