En marge de la publication de ses résultats annuels, le groupe Iliad (maison-mère de Free) a fait savoir qu’il envisageait de céder une partie de ses tours mobiles.
La météo n’est pas bonne pour Iliad, qui perd toujours des abonnés fixes et mobiles et a été contraint de revoir ses objectifs à la baisse (son estimation « Ebitda moins investissements » à l’horizon 2020 a été corrigé, passant de 1 milliard à 800 millions d’euros). Et le groupe télécoms considère désormais ses options. Comme l’ont relevé plusieurs sources, il envisage désormais la possibilité de céder une partie de l’infrastructure « passive » de son réseau mobile — c’est-à-dire, ses pylônes.
Dans une logique industrielle d’accélération des déploiements et de maximisation de la création de valeur, le groupe a entamé un processus de revue de ses actifs mobiles et étudie actuellement la possibilité de mettre en oeuvre un partenariat industriel avec un fonds d’investissement concernant l’infrastructure passive de son réseau mobile, portant sur environ 5.700 sites mobiles.
Communiqué de presse – Iliad – le 19/03/2019
Free marcherait ainsi dans les pas de plusieurs de ses concurrents, qui ont opté pour une stratégie similaire. Altice (maison-mère de SFR) a ainsi cédé 49% de ses pylônes ainsi que de sa filiale FTTH ; de son côté, Bouygues Telecom a également mis à la vente une partie de ses tours. Les infrastructures ainsi cédées, en partie ou en totalité, peuvent toujours être exploitées par l’opérateur, qui verse en échange un droit d’exploitation au propriétaire.