Free annonce, par voie de communiqué, la signature d’un accord qui lui permettra de proposer son offre Freebox en fibre optique sur les réseaux de Covage. Soit 1,4 million de prises fibre supplémentaires disponibles, à terme, pour l’opérateur.
Voilà maintenant des années que l’arrivée de Free sur Covage est au centre de toutes les rumeurs et infox : arrivera, arrivera pas ? Le suspense est enfin rompu : Free et Covage sont enfin parvenus à un accord. Cela permettra à Free d’étendre nettement la couverture de son offre fibre optique en rejoignant les territoires déjà couverts par Covage, « parmi lesquels le Calvados, l’Hérault, la Haute-Savoie, la Seine-et-Marne, la Somme et les réseaux initiés par les agglomérations de Dunkerque, Sénart, Paris-Saclay, Métropole Européenne de Lille, Essonne Numérique soit près de 1,4 million de prises Fibre d’ici 2023 ».
Les premières activations de Free devraient y être visibles « au cours des prochains mois », de façon progressive.
Free compte rejoindre tous les RIP, par ordre de priorité
Cette signature marque une étape supplémentaire dans l’objectif affiché par Free : conclure des partenariats avec l’ensemble des opérateurs de réseaux privés et publics, pour proposer son offre Freebox en fibre dans toute la France.
À commencer par les plus gros : avec Axione, Altitude Infrastructure et désormais Covage, Free est désormais présent sur les opérateurs de RIP les plus conséquents de France. Ce qui ne l’empêche pas de conclure également des accords avec des réseaux de taille plus modeste, comme Auvergne Très Haut Débit ou Vendée Numérique, deux groupements publics avec lesquels Free a signé en 2018.
Enfin, du côté des zones dites AMII (en co-investissement), Free dispose d’un accord de longue date avec Orange. Via cet investissement aux côtés de l’opérateur historique, il peut proposer son offre dans un nombre conséquent de communes « peu denses » à travers toute la France. Il ne lui reste plus qu’à parvenir à s’entendre avec SFR pour rejoindre les zones AMII — minoritaires — gérées par l’opérateur au carré rouge… un accord qui se fait désespérément attendre mais auquel Free « espère » toujours parvenir.
