Alors que les derniers dossiers d’acquisition de licences régionnales WiMAX ont été rendus vendredi, des intéressés (les collectivités locales) s’inquiètent quant à leurs chances face aux concurents.
En effet l’Arcep n’attribuant que deux licences par région, la concurence est rude, avec d’un côté les collectivités, de l’autre les acteurs privés.
Du côté collectivités on s’organise, des départements ont déjà des projets de déploiement en cours et se voient très bien planter des pylônes deçà, delà, dans l’intérêt général…
Mais de l’autre, on a les dents longues et on ne veut pas rester à la traine au risque de laisser passer un marché, profit oblige…
Qu’est-il à craindre pour les collectivités :
- Le système d’attributions par enchère est dangereux et désavantageux pour elles.
- L’Arcep exige dans le dossier technique une mise en oeuvre des licences sous 24 mois, ce qui n’est pas envisageable au regard des délais d’aboutissement des projets de délégation de service public.
- L’aspect « régionnal » défavorise toute candidature isolée d’un département.
- Les montants de redevance devant rester secrets pour les enchères, il est difficile pour les collectivités de s’y tenir alors que leurs délibérations sont publiques… et celà conduirait à une perte assurée de l’enchère.
Les collectivités demandent alors qu’une licence sur les deux soit réservée, mais ce n’est pas de l’avis de tout le monde : « On ne peut pas réserver une fréquence aux acteurs publics, parce que l’on doit les traiter comme des opérateurs télécoms maintenant qu’ils ont le droit eux aussi de construire des réseaux ! » Le régulateur.