Depuis que le groupe Iliad (maison-mère de Free) a annoncé, ce jeudi, être candidat au rachat de T-Mobile US, les spéculations vont bon train sur la viabilité supposée de son offre.
Ainsi, dès jeudi, le New York Times, affirmait que Deutsche Telekom, l’actuel propriétaire majoritaire de T-Mobile US, semblait « réticent à l’idée d’un nouveau prétendant » à l’acquisition et avait déjà « décliné l’offre » d’Iliad, citant une « source proche du dossier ».
Cependant, de nouvelles informations parues depuis lors dépeignent une toute autre vision de la réalité. Ainsi, on a appris que le conseil d’administration de Deutsche Telekom devait se réunir dans la soirée de vendredi pour examiner l’offre de Free. Autrement dit, il était peu probable qu’une décision définitive ait déjà été prise avant cette date…
Ce matin, le Journal du Dimanche indique que le conseil aurait jugé l’offre de Free « sérieuse ». Les actionnaires auraient, en particulier, apprécié « l’absence de contraintes réglementaires ». L’offre concurrente de Sprint, filiale de Softbank, ramènerait en effet le marché US de quatre à trois opérateurs mobiles, et courrait le risque d’être retoquée par les autorités concurrentielles.
Face à plusieurs informations aussi contradictoires, il convient de rester sur la défensive et d’attendre de voir l’évolution de la situation. D’autant que rien n’est jamais définitif : Xavier Niel, principal actionnaire d’Iliad, n’exclut pas de faire évoluer son offre. Dans un entretien avec le Wall Street Journal, il s’est déclaré « ouvert » à l’éventuelle arrivée de nouveaux partenaires…
Sources : New York Times, Le JDD (via Le Figaro)