Parlant au nom des salariés, les principaux syndicats de Free (la CFDT, la CGT et SUD) sont à l’origine de la demande de rencontre avec le ministre Arnaud Montebourg.
Dans une dépêche AFP, Ahmed Tarmoul, délégué syndical CFDT, explique sa démarche : « nous allons écrire au ministre du Redressement productif pour réclamer des explications » et connaître « la position du gouvernement par rapport aux salariés du groupe Iliad », a-t-il expliqué. La CFDT, majoritaire au sein du groupe Iliad, est soutenue par la CGT et SUD dans sa démarche.
Face aux propos récemment tenus par le ministre, qui n’hésite pas à juger Free Mobile au moins partiellement responsable des licenciements au sein du groupe Alcatel, les employés de Free se sentent oubliés. « Nous aussi, on est des salariés, au même titre que les salariés d’Orange, Bouygues ou SFR », estime Ahmed Tarmoul.
« On n’a pas jugé utile de parler avant, mais cette fois-ci, je crois qu’il est important de parler parce que le gouvernement a le pouvoir d’impacter notre marque », poursuit-il. « Notre crainte aujourd’hui, c’est que le groupe risque de ralentir les investissements et les recrutements parce qu’ils ont peur que le gouvernement change d’avis par rapport à cette licence, ou rajoute des contraintes financières ».
Source : AFP