Une seule solution, la concertation
L’Association des maires de grandes villes de France a manifesté son inquiétude face au déploiement du réseau du quatrième opérateur mobile français, Free Mobile.
L’AMGVF précise que l’arrivée du nouvel opérateur est considérée comme une « bonne nouvelle », mais rappelle que Free Mobile a pour objectif l’installation de « 1 600 antennes relais d’ici la fin de 2012 ». Elle évoque un « véritable casse-tête pour les élus locaux », qui doivent concilier les demandes des opérateurs (accès aux points hauts, aux immeubles, etc.) et celles des riverains, bien souvent opposés à la pose de nouvelles antennes.
Dotés d’un pouvoir très limité concernant l’installation d’antennes-relais, conformément à une décision du Conseil d’État d’octobre 2011, les maires appellent les acteurs impliqués à un plus grand respect des dispositions évoquées lors du « Grenelle des ondes ».
L’association insiste notamment sur la mise en place de trois préconisations :
les réunions publiques indispensables organisées par les opérateurs doivent impérativement être présidées par un représentant de l’État seul à même de rassurer les populations sur l’impact des ondes électromagnétiques sur la santé,
les dossiers d’implantation des opérateurs déposés en mairie doivent être assortis systématiquement d’une simulation de l’exposition aux ondes électromagnétiques induites par l’installation de la nouvelle antenne,
une réflexion doit être engagée au plus vite sur les moyens d’imposer davantage de mutualisation aux opérateurs de téléphonie mobile, les capacités d’accueil des grandes agglomérations étant limitées.
En ce sens, l’AMGVF organisera un colloque le 4 avril prochain, à Valence, où l’ensemble des parties prenantes seront invitées.