Maxime Lombardini était l’invité, lundi soir, d’Europe 1 soir. Il est revenu sur l’arrivée prochaine de Free Mobile, sur l’état de la concurrence, sur le projet de limitation de l’Internet mis en place par la FFT…
Interrogé par Luc Évrard sur les investissements de Free Mobile, considérés comme minces pour le moment (seulement 53 millions d’euros… sur un milliard pour couvrir toute la France), il a expliqué que « les investissements vont augmenter au lancement commercial » mais aussi que les paiements sont échelonnés chez certains prestataires : « on a des fournisseurs qui ont gentiment accepté qu’on les paie au fur et à mesure du déploiement du réseau ».
Sur la concurrence mobile, Maxime Lombardini n’a pas mâché ses mots : appelé à réagir sur les nouvelles offres (de type B&You, Sosh…), il a estimé que « ce qu’on voit est plutôt positif pour [Free] ». Il y voit avant tout une remise en cause du « dogme du forfait » en prévision de l’arrivée de Free Mobile. « Aujourd’hui on peut trouver des cartes Sim seules, des téléphones seuls ; le prix de l’abonnement baisse (…) le forfait illimité chez un des opérateurs, ça valait 180 euros il y a 18 mois, et aujourd’hui ça vaut 35 euros. Bizarre non ? Miraculeux ! » ironise-t-il.
Enfin, sur la prétendue fin de l’Internet illimité, dévoilée dans un document de travail de la Fédération française des télécoms (FFT) dont Orange, SFR et Bouygues Télécom sont adhérents, Maxime Lombardini a résumé : « heureusement que Free est là… sans arrogance, on est vraiment dans une situation où on n’a pas l’idée de rentrer dans ce genre de démarche (…) dans un marché concurrentiel, vous ne pouvez pas faire une marche à la hausse des prix ou à la restriction des offres, si un de vos concurrents demeure agressif ».