Le développeur français Gameloft a beau être le premier et le principal acteur du jeu vidé sur Freebox Révolution, ce support ne représente pourtant qu’une infime partie de ses revenus…
Spécialisé dans les jeux à faible coût à destination d’un public dit casual (joueurs occasionnels), Gameloft a été le premier à proposer ses jeux sur la Freebox. En partenariat avec Free, le développeur a dévoilé ses premiers jeux lors de la conférence de présentation de la Freebox Révolution, le 14 décembre 2010.
À revoir : la séquence de présentation de Gameloft lors de l’annonce de la Freebox Révolution
Le Revenu indique que la société tire encore très majoritairement ses revenus des jeux pour téléphones portables traditionnels (63,8%), puis des jeux pour smartphones iPhone, Android, etc. (29,8%). En dernière position, arrivent les jeux pour « décodeurs, consoles de jeux et réseaux sociaux » (6,4%).
Cette dernière catégorie englobe sans distinction les ventes de jeux sur Freebox Révolution, mais aussi sur les plateformes de vente dématérialisées des consoles Xbox 360, PlayStation 3 et Wii, où Gameloft propose des petits jeux et autres “remakes” HD. Enfin, il ne faut pas négliger non plus l’apport des jeux sociaux sur des plateformes telles que Facebook…
La part d’influence de la Freebox Révolution reste donc relativement réduite pour le moment. Néanmoins, le décodeur nouvelle génération de Free est encore nouveau sur le marché et la tendance pourrait bien évoluer dans les années à venir.
Si la part de marché de la Freebox demeure limitée, rien ne devrait empêcher Gameloft de continuer à proposer ses titres sur la plateforme. En réalisant des portages de ses jeux sur un maximum de supports différents, Gameloft touche un plus large public tout en limitant ses coûts de développement…
via Le Revenu